lundi 22 juillet 2013

Le Wright Flyer : Le premier Avion en vol

Après l'Avion naît l'Aviation. Même si le premier envol d'un appareil motorisé peut-être attribué à Clément Ader, nul doute que les premiers vols véritablement contrôlés et prolongés ont été réalisés par Wilbur et Orville Wright, deux jeunes américains dont le nom est à jamais lié à l'Histoire de l'Aéronautique.
Les frères Wright sont originaires de Dayton, dans l'Ohio, où ils exercent l'activité de vendeurs de bicyclettes. En 1899, après un échange de courrier avec le français Octave Chanute, qui a réalisé entre 1896 et 1897 plusieurs dizaines d'essais de son planeur au lac Michigan, les Wright réalisent leur propre planeur à Kitty Hawk en Caroline du Nord. Les deux jeunes inventeurs comprennent rapidement l'importance du pilotage de leur machine. En 1900, ils réalisent un nouveau planeur, de dimension plus importante, emportant un homme pour la première fois le 20 octobre 1900.
Le premier planeur des frères Wright, alors dirigé comme un cerf-volant
  L'envergure est à nouveau augmentée, portée de 5,30 à 6,70 mètres, et une soufflerie est construite en 1901 sur le terrain de Kitty Hawk afin d'étudier la forme de l'aile la plus appropriée. L'envergure augmente encore jusqu'à 9,75 mètres, et un stabilisateur est installé sous la forme d'un plan canard à l'avant de l'appareil. Sur le troisième planeur, une gouverne de direction est installée à l'arrière de l'engin, qui devient ainsi pilotable, une première dans l'Histoire de l'aéronautique. En 1902, des centaines de vols planés de 150 à 200 mètres sont effectués.

Wilbur Wright à bord du troisième planeur
  Dès lors, rien ne s'oppose à la tentative de conception d'un appareil motorisé. Aucun moteur existant ne correspond aux attentes des frères Wright, ceux destinés à l'industrie aéronautique étant bien trop lourds pour l'usage souhaité. Les Wright en font alors réaliser un à leur convenance par Charlie Taylor. Ce moteur, d'un poids de 62 kg, délivre une puissance d'environ 12 ch. La transmission vers les deux hélices bipales en bois est assurées par deux chaînes de bicyclette. L'appareil, baptisé « Flyer », est à l'instar des planeurs précédents, un biplan entoilé à plan canard. Le pilote, allongé sur l'aile inférieure, contrôle l'inclinaison et la direction par un système de gauchissement des ailes, couplé à la gouverne de direction, et par un léger déplacement latéral du passager. L'avion est installé sur un rail de 18 mètres placé face au vent. Le Flyer est près à voler le 14 décembre 1903. Wilbur est le premier à effectuer une tentative mais ne parvient pas à maîtriser le décollage de son Flyer qui chute après moins de trois secondes et est endommagé. Le 17 décembre 1903, Orville Wright effectue le premier vol contrôlé de l'Histoire, sur une distance de 36 mètres parcourus en 12 secondes.

Le premier vol motorisé du Flyer le 17 décembre 1903
Les frères Wright conçoivent en 1904 un nouvel appareil, le Flyer II, testé à Huffman Prairie dans l'Ohio. Un système de catapulte permet le décollage de cet appareil, propulsé par un moteur de 15 ch. La chute d'un poids de 700 kg permet de mettre en mouvement le second avion des Wright. Le 15 septembre 1904, Wilbur parvient à effectuer un virage contrôler, et à boucler le 20 septembre 1904 le premier vol en circuit fermé, parcourant en 1 min 36 s la distance de 140 mètres.

 Le Flyer II à Huffman Prairie
Le Flyer III, également conçu et testé à Huffman Prairie, représente le véritable aboutissement du travail des deux pionniers de l'aviation. Malgré un accident heureusement sans conséquences le 23 juin 1905, le Flyer III se montre bien plus maniable que ses prédécesseurs. Grâce à son moteur de 25 ch, le nouvel appareil parcours 39km le 5 octobre 1905. Les frères Wright prennent alors contact avec l'armée pour proposer leur invention. Le Wright Model A, évolution du Flyer III, est l'appareil qui est présenté au grand public à partir de 1908. Le pilote est désormais assis et non plus allongé sur le plan inférieur. Cette version, plus stable que les appareils précédents, n'est toutefois pas totalement sûre. Le 17 septembre 1908 à Fort Meyer, l'hélice se rompt en vol et coupe des haubans soutenant la structure de l'appareil. Le pilote Orville Wright est gravement blessé, et le passager Thomas Selfridge est tué dans le crash.

 Le Flyer accidenté à Fort Meyer le 17 septembre 1908

Les vols se multiplient tout de même. Installé au Mans en France le 15 juin 1908, Wilbur Wright effectue de nombreux essais à partir du mois d'août, aux Hunaudières. Le 8 août, Louis Blériot assiste au vol du Flyer pour sa première présentation en Europe. Les vols suivants sont effectués au camp d'Auvours, près du Mans. Wilbur Wright commence par la suite la formation au pilotage du comte Charles de Lambert et de Lucas Girardville. Les frères Wright se retrouvent ensuite à Pau où ils installent leur école de pilotage.

Les préparatifs du vol du Flyer au Mans

Wilbur Wright décède en 1912, et Orville vend la Wright Company trois ans plus tard. L'actuelle Curtiss-Wright Corporation assure la pérénnité du nom de ces fondateurs de l'aviation.

Histoire du football

Histoire Du Football


L'histoire moderne même du football s'étend sur 100 bonnes années. Elle a débuté en 1863, au moment où en Angleterre le rugby et le football-association se sont séparés. C'est alors qu'a été fondée la plus ancienne fédération de football du monde, la Football Association (Angleterre).
Les deux formes de jeu ont la même origine, tous deux ont une longue généalogie aux ramifications étendues. Durant cette "préhistoire", on connut au moins une demi-douzaine de jeux divers, se ressemblant plus ou moins à maint égard où l'on peut retracer le développement historique du football, chose qui a été faite. Certes, on peut parfois contester le bien-fondé de certaines déductions. Mais pourtant deux choses sont bien établies: déjà avant des milliers d'années le ballon était joué du pied et l'on n'a aucun motif de considérer que le fait de jouer le ballon du pied est une forme secondaire dégénérée du jeu de balle "plus naturel" de la main.
Bien au contraire. A part la nécessité dans une mêlée ne connaissant souvent aucune règle et où le corps était utilisé dans un jeu dur -où l'on se servait aussi des jambes et des pieds- afin de lutter pour le ballon, il semble qu'il y ait eu déjà très tôt l'idée que le fait de maîtriser le ballon des pieds était particulièrement difficile et que cela nécessitait donc une adresse particulière. La forme la plus précoce, qui peut être prouvée de façon sûre au point de vue scientifique représente l'exercice d'une telle adresse. Elle date de la Chine des 3e et 2e siècles, avant le calcul du temps. Il existe un manuel datant de la période de la dynastie de Han, traitant de la formation militaire, et l'on y trouve dans les exercices physiques le "Ts'uh Küh".
Une boule de cuir remplie de plumes et de cheveux devait être bottée avec le pied dans un petit filet dont l'ouverture était d'environ 30-40 cm, fixé à de longs poteaux de bambou. C'était un exploit qui devait certainement nécessiter une très grande adresse et une bonne technique. II existait à part cela une autre version, où les joueurs ne pouvaient pas viser leur but sans être dérangés, mais ils devaient faire usage des pieds, de la poitrine, du dos et des épaules -non pas seulement de la main- pour jouer et s'affirmer face aux attaques d'un adversaire. La technique du ballon si artistique des joueurs d'élite actuels n'est donc pas aussi nouvelle qu'on veut souvent le prétendre.
De l'Extrême-Orient, une autre forme est aussi originaire, le kemari japonais, dont on a rapporté pour la première fois environ 500-600 ans plus tard et qui se joue encore à l'heure actuelle. C'est un jeu de football circulaire, bien moins spectaculaire, mais par contre plus solennel, plus digne, un exercice cérémoniel. Certes, il requiert de l'adresse, mais n'a certainement pas le caractère belliqueux du jeu chinois et en aucune façon la forme d'une lutte pour le ballon. Les joueurs évoluent dans un espace relativement restreint et se transmettent le ballon, sans qu'il doive toucher le sol.
Dans le cas du jeu grec "Episkyros", on voyait davantage d'animation, mais peu nous a été transmis à ce sujet, de même pour le jeu "Harpastum" romain. Dans le cas des Romains, le ballon était plus petit, deux équipes jouaient sur un terrain carré l'une en face de l'autre. Ce terrain était délimité par des lignes principales et partagé par une ligne de milieu. Le ballon devait être transporté derrière la ligne principale de l'adversaire. On faisait des passes, des feintes, les joueurs de chaque équipe avaient déjà diverses tâches tactiques, et le public prenait bruyamment part avec eux en Grande-Bretagne, mais il est douteux qu'on puisse le considérer comme un précurseur important du football. Il en est de même du "hurling", jeu populaire auprès de la population celte et qui est encore joué en Cournouaille et en Irlande. Il a pu y avoir des influences. Mais le développement décisif du jeu que nous connaissons sous le nom de football à l'heure actuelle, a eu lieu en Angleterre et en Ecosse.

Histoire de la coupe du Monde

Le projet d'organiser une Coupe du monde commence dès la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) en 1904. En 1906, la première édition initiée par le dirigeant néerlandais Carl Hirschmann est programmée en Suisse et quatre poules de quatre équipes en guise de premier tour sont mises en place1. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le 31 août 1905, aucune fédération ne confirme sa participation et le projet est enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de 1908, Hirschmann veut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée est validée lors du congrès de la FIFA en 1914, mais la Première Guerre mondiale bloque cette initiative. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, Jules Rimet met en effet tout en œuvre, avecHenri Delaunay, pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les Jeux olympiques de 1924 et 1928 permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent.
Le projet de Coupe du monde est adopté par la FIFA lors d'un congrès à Amsterdam le 26 mai 1928 par 25 voix pour et 5 contre et 1 abstention. L'organisation de la première Coupe du monde est ensuite confiée à l'Uruguay lors du congrès de la FIFA tenu à Barcelone le 18 mai 1929 pour fêter le centenaire de son indépendance mais aussi parce que le pays est double champion olympique en titre.
La cadence des Coupes du monde de football est fixée en alternance avec les Jeux olympiques. À l'époque de la création de la Coupe du monde, presque toutes les équipes présentent les mêmes formations aux Jeux olympiques et en Coupe du monde car elles ont un statut amateur. Cependant la compétition devient rapidement professionnelle. Si le tournoi olympique est réservé aux amateurs, la FIFA reconnait et accepte les équipes qui ont opté pour le professionnalisme. Les objectifs et valeurs divergent, la Coupe du monde est ouverte à tous, amateurs et professionnels.
En hommage à l'action du président de la FIFA, le premier trophée qui reste en usage depuis 1930 se nomme « Coupe Jules-Rimet » depuis le congrès de la FIFA du 25 juillet 1946 à Luxembourg.

à completer...

Comment fonctionne l'esprit Humain

Puissance de l'esprit humain - comment l'utiliser pour changer les événements

La puissance de l'esprit humain est le plus grand don de la nature donnée à tout être humain et le plus grand gaspillage de nos ressources naturelles est le nombre de personnes qui ne tente jamais de découvrir ou de réaliser leurs potentiels en ignorant la puissance de l'esprit humain à changer les événements autour de eux.
Tant de gens sont allés à l'au-delà la tombe, sans savoir le pouvoir de l'esprit à changer les événements autour d'eux / d'atteindre leurs objectifs dans la vie afin de laisser une marque terres qui peuvent être longtemps dans les mémoires quand ils ont disparu, c'est pourquoi la tombe est été considérés comme les plus riches.

L'évolution des événements autour de vous ne serait pas le fruit du hasard. Vous ne pouvez pas rester les bras croisés les bras croisés, sa démission à la fatalité ou avec les attitudes communes "ça ne marchera pas, pourquoi prendre le risque« Pourquoi essayer? ... Abandonnez; je ​​ne peux pas le faire ... personne ne fait jamais les choses.

Toute personne qui veut changer les événements grâce à la puissance de l'esprit humain doit d'abord comprendre comment fonctionne l'esprit, ont besoin de savoir comment gagner la bataille de l'esprit parce que l'esprit prend quoi que ce soit l'alimentation en elle des pensées positives ou négatives.
La connaissance est l'une des choses qui aident à la puissance de votre esprit humain à changer les événements autour d'eux, la plus grande de votre connaissance est des réalisations plus vous atteindre.
Afin d'atteindre ce qui précède, vous devez comprendre que l'esprit humain est caractérisé de deux groupes à savoir: le pouvoir économique et le pouvoir psychique ou Supernatural.

La puissance économique de l'esprit humain qui peut être utiliser pour changer les événements peuvent être créées par toute personne qui s'entoure / elle-même avec l'aide, des conseils et la coopération personnelle un groupe d'hommes qui sont prêts à lui prêter aide sans réserve. Cette forme de pouvoir de l'esprit qui repose sur l'alliance coopérative a été la base de près de chaque grande fortune et votre compréhension de cette vérité simple mais très peut certainement déterminer comment vous pouvez utiliser la puissance de l'esprit humain à changer les événements.

Le pouvoir psychique ou Supernatural est de nature spirituelle. Les gens en fonction de leur pensée à travers les principes, les croyances, les idéaux et les croyances. L'esprit humain est une forme d'énergie, dans d'autres d'utiliser la puissance de l'esprit de changer les événements, situations ou conditions que vous avez obtenu d'avoir un effort mental fort en pensant clairement, courageusement et avec confiance. Personne n'a jamais suinter sa manière d'événements désagréables / indésirables, la situation ou les conditions de farniente.
Pour que vous puissiez utiliser la puissance de l'esprit humain à changer les événements, vous devez décider maintenant que vous ne continuent à vivre dans les marais du statu quo, ou d'exécuter peur d'être différent, même si d'autres diront toujours «il ne peut pas être fait ". Vous devez viser haut avec une volonté forte types d'aigle qui refusent d'être gêné par le négativisme et le scepticisme de la majorité.

Vous devez ne jamais utiliser le mot «quitter». Vous devez croire que vous pouvez vivre dessus de la médiocrité et il doit être confronté. Et que la confrontation doit d'abord avoir lieu dans l'esprit - la parcelle de semences de possibilités infinies et sans limites qui est la puissance de l'esprit à changer les événements.

Source 

dimanche 3 juin 2012

La presse


E3 2012: Nintendo veut voler le show


Alors que la conférence officielle de Nintendo est prévue, comme à chaque année, pour mardi matin (5 juin). Soit, la journée après les conférences de Microsoft et Sony. Nous apprenons qu'une conférence surprise, Pré-E3, vient d'être annoncée pour ce soir 18 h (heure du Québec) sur internet. 

Cette conférence, préenregistrée, devrait apporter des lumières sur la Wii U, la nouvelle console du géant japonais, qui est annoncée pour la fin de l'année 2012.
Pour l'instant, nous ne savons pas si les jeux Wii U, seront abordés. Mais avec cette annonce-surprise, il est clair que Nintendo veut que tous les projecteurs soient dirigés vers sa nouvelle console cette année.
C'est un rendez-vous à 18 h à cette adresse:

samedi 19 mai 2012

Robotique domestique : les humanoïdes à notre service


Les recherches sur les systèmes d'intelligence artificielle et de perception du milieu environnant ont permis le développement derobots de communication humanoïdes, c'est-à-dire réagissant aux situations avec un caractère personnalisé.

 Le robot Pino, humanoïde
Le robot Pino, humanoïde. © (Symbiotic System project)
Ce dossier propose un tour d'horizon des robots humanoïdes. Après un historique présentant la genèse de ces robots domestiques, il vous présentera les prototypes Aibo, Asimo et Qrio notamment, qui ont révolutionné la recherche et le développement dans ce domaine. Au travers des partenariats public-privés, découvrez les travaux destinés à rendre ces robots plus humains, pour mieux nous assister.

Les nanotechnologies : espoirs mais aussi dangers !




CERTAINS PRODUITS ALIMENTAIRES CONTIENNENT DE "DRÔLES DE BÉBÊTES" !

Les nanotechnologies : espoirs mais aussi dangers !


QUE NOUS CACHE-T-ON ? ET POURQUOI ?

Nano= préfixe désignant la milliardième partie d’une unité. Les nanoparticules sont celles mesurant de 1 à 100 nanomètres. On les utilise dans divers domaines, appelés "nanotechnologies" qui révolutionnent déjà beaucoup de secteurs économiques. Mais elles ont un grave défaut. Elles sont si petites qu’elles passent à travers à peu près toutes les barrières des contenants pouvant les abriter et au delà peuvent se diffuser dans l’air, les aérosols, les liquides, les poussières, etc... On peut les inhaler, les boire, les avaler....et les retrouver dans n’importe lequel de nos organes....qui ne va pas forcément apprécier la cohabitation !

Les nanotechnologies, entre promesses et risques mal connus

L’utilisation de nano-structures se développe très vite, dans la recherche comme dans l’industrie. Riche de promesses en termes d’emploi et de profit, cette révolution industrielle n’est régie par aucun règlement spécifique. La surveillance de la santé des salariés est inadaptée et l’évaluation des risques très insuffisante. Etat des lieux..
A l’échelle de l’infiniment petit (1 nanomètre [10-9] est 30 000 fois plus fin que l’épaisseur d’un cheveu), les nanoparticules et les nano-objets développent des propriétés aussi fascinantes qu’inquiétantes et touchent aujourd’hui tous les secteurs d’activité, de l’électronique à la pharmacie, en passant par la chimie et la métallurgie.
Selon maints observateurs, ces propriétés exceptionnelles les placent au cœur de la révolution industrielle de ce siècle : On prévoit que les nanotechnologies généreront 1 000 milliards d’euros par an de revenu mondial en 2010-2015, contre 40 milliards en 2001 [1].
Tandis que vont bon train les recherches sur leurs prometteuses applications, on ne sait pratiquement rien de la toxicité des nanoparticules pour l’homme. Appelées aussi « particules ultrafines », elles ne sont pourtant pas tout à fait des « ultra-petites nouvelles » dans le monde du travail. Hormis celles qui sont manufacturées, comme les nanotubes de carbone, certaines sont des résidus de l’activité humaine : on les trouve par exemple dans les fumées de soudage, la minoterie, etc. D’autres enfin sont issues de processus naturels, rejetées par les volcans par exemple.
Certaines ont fait l’objet d’évaluations démontrant leurs effets délétères chez les personnes fragiles. Leur capacité de pénétration dans l’organisme, principalement par l’appareil respiratoire, est telle qu’elles sont capables de franchir les barrières biologiques et de migrer vers différents organes.
Et pourtant, les risques sanitaires que pourraient représenter les nanomatériaux n’apparaissent pas encore comme prioritaires : sur 1,4 milliard d’euros alloués par la Commission européenne aux nanotechnologies, seuls 38 millions sont destinés aux travaux sur les risques pour l’environnement et pour les opérateurs.
2Organiser une veille sanitaire2
Le Woodrow Wilson Center, aux Etats-Unis, a pour mission d’éclairer les choix politiques et les orientations scientifiques. Il a réuni dans une base de données quelque 350 études internationales concernant les effets de ces matériaux sur la santé humaine et l’environnement. « Il y apparaît un manque majeur en matière de sécurité au travail », souligne Benoît Hervé-Bazin, chargé de mission auprès de la direction scientifique de l’Institut national de recherche et de sécurité (Inrs), qui vient de coordonner dans un rapport les avis d’experts sur le sujet [2]. On retrouve la même indigence s’agissant de la surveillance de la santé des salariés.
« Il faut organiser une veille sanitaire associant les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (Chsct) dans la recherche comme dans l’industrie. Et dès maintenant, pour avoir, si le besoin s’en fait sentir, des éléments pertinents », estime Jacques Borrel, secrétaire général du Speag-Cfdt, regroupant le personnel des sections d’entreprises implantées au Minatec, pôle d’innovation en micro- et nanotechnologies de Grenoble. Il ajoute : « Aujourd’hui, face au déficit de connaissances fondamentales, en l’absence de seuils et de normes, on développe des applications dans un cadre sanitaire inadapté. »

Science et technologie de l'environnement - ( enrichi ) -( MUL )








Présentation de la discipline


Le présent document apporte des précisions sur les connaissances inscrites dans les programmes de science et technologie au secondaire et sur leur progression d’une année à l’autre et d’un cycle à l’autre. Il vise à faciliter le travail des enseignantes et des enseignants au moment de la planification.

Rappelons que l’acquisition de connaissances ne suffit pas à assurer la progression des apprentissages des élèves. Ils doivent également apprendre à les utiliser dans des contextes variés et de plus en plus complexes. C’est en mobilisant de façon appropriée les connaissances, les techniques et les stratégies précisées dans ce document qu’ils développeront les compétences visées par les programmes de science et technologie. L’exercice de ces compétences entraîne l’acquisition de nouvelles connaissances qui permettent à leur tour de pousser plus loin le développement des compétences.

Afin de chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientifique et technologique (compétence 1), les élèves s’approprient des stratégies et des connaissances, tant conceptuelles que techniques, qui leur permettent de bien cerner un problème, de l’explorer et de justifier leurs choix méthodologiques et leurs résultats. De même, c’est en s’appuyant sur les concepts et les principes scientifiques ou technologiques appropriés qu’ils peuvent comprendre des phénomènes, expliquer le fonctionnement d’objets ou se forger une opinion, mettant ainsi à profit leurs connaissances scientifiques et technologiques (compétence 2). Enfin, pour être en mesure de communiquer à l’aide des langages utilisés en science et technologie (compétence 3), ils doivent acquérir et utiliser les connaissances qui leur permettront d’interpréter et de transmettre des messages en se servant des langages et des modes de représentation propres à ces disciplines.

Au primaire, les élèves se sont familiarisés avec la science et la technologie et ils ont abordé des connaissances portant sur des phénomènes simples et observables de leur environnement immédiat. Au secondaire, ils poursuivent le développement de leur culture scientifique et technologique qu’ils ont amorcé au primaire et qu’ils pourront continuer d’enrichir ultérieurement. Au premier cycle, les connaissances portent sur des phénomènes de l’environnement naturel et construit qui rejoignent souvent les préoccupations des élèves. Au deuxième cycle, elles sont organisées autour d’applications liées à sept champs technologiques : les technologies médicales; les technologies agricoles et agroalimentaires; les technologies de l’énergie; les technologies de l’information et de la communication; les technologies des transports; les technologies de production manufacturière; et les technologies de la construction. Dans le programme optionnel Science et environnement, les connaissances sont organisées autour de deux problématiques environnementales sur lesquelles les élèves pourront être amenés à construire leur opinion, développant ainsi un nouvel aspect de leurs compétences disciplinaires. La réussite de ce programme favorise l’accès aux programmes optionnels Physique et Chimie offerts en 5esecondaire.

On trouvera dans ce document, regroupées dans des tableaux, les connaissances propres aux quatre univers présentés dans les programmes : l’univers matériel; l’univers vivant; la Terre et l’espace; et l’univers technologique. Chaque tableau est précédé d’un texte qui résume l’apport des connaissances qui y sont présentées à l’apprentissage de la science et de la technologie. Au début de chaque section, de courts textes rappellent l’essentiel des connaissances acquises au primaire sur le sujet traité1. Deux autres tableaux apportent des clarifications sur les techniques et les stratégies que les élèves doivent utiliser.

Les connaissances sont explicitées à l’aide d’énoncés qui illustrent le degré de complexité minimal visé et mettent en évidence la progression d’une année à l’autre. Dans certains cas, des précisions sur l’étendue des connaissances à aborder sont apportées entre parenthèses.